Aux débuts de l'Église, alors que le christianisme s'étendait au-delà des communautés juives, il était nécessaire de traiter diverses questions qui se posaient parmi les nouveaux croyants, en particulier ceux d'origine gentile. Les apôtres et les anciens, qui étaient des leaders clés de l'Église, ont pris l'initiative de fournir des orientations. Ils ont envoyé une lettre aux croyants gentils d'Antioche, de Syrie et de Cilicie, des régions où la foi chrétienne prenait racine. En se désignant comme frères, les dirigeants ont souligné le lien familial qui unit tous les chrétiens, transcendant les différences culturelles et ethniques.
Cette lettre n'était pas qu'une simple formalité, mais un moyen vital de maintenir l'unité et la clarté au sein de l'Église. Elle transmettait les décisions prises lors du Concile de Jérusalem, où les dirigeants ont discuté de la manière d'intégrer les croyants gentils sans leur imposer des fardeaux inutiles. Le salut reflète un esprit d'inclusivité et de respect, reconnaissant les divers parcours des destinataires tout en affirmant leur place au sein de la communauté chrétienne. Cette approche a établi un précédent pour la manière dont l'Église traiterait la diversité et les questions doctrinales, en mettant l'accent sur l'unité et la compréhension mutuelle.