Le rituel décrit implique que Moïse égorge un taureau et utilise son sang pour purifier et consacrer l'autel. Cet acte fait partie de la cérémonie d'ordination d'Aaron et de ses fils, marquant le début de leurs fonctions sacerdotales. Dans la tradition biblique, le sang symbolise souvent la vie et est ici utilisé pour représenter le pouvoir de purification et de sanctification nécessaire pour rendre l'autel saint. En appliquant le sang sur les cornes de l'autel et en versant le reste à sa base, Moïse accomplit un acte d'expiation, signifiant couvrir ou purifier du péché.
Ce processus souligne la sainteté requise dans le culte et la nécessité d'un médiateur pour intercéder au nom du peuple. L'autel, désormais purifié, devient un lieu où des sacrifices peuvent être offerts à Dieu, symbolisant la restauration de la relation entre Dieu et son peuple. Cela rappelle l'importance de la pureté et de la dévotion dans la vie spirituelle, en soulignant que s'approcher de Dieu nécessite préparation et révérence. Ce rituel préfigure l'expiation ultime réalisée par Jésus-Christ, qui, en tant que sacrifice parfait, purifie les croyants du péché et leur permet de s'approcher de Dieu.