Dans le cadre des pratiques religieuses anciennes israélites, l'asperge du sang était un élément fondamental du système sacrificiel. Le prêtre, agissant comme médiateur entre le peuple et Dieu, plongeait son doigt dans le sang du sacrifice et l'aspergeait sept fois devant le Seigneur. Le chiffre sept, dans la Bible, symbolise souvent la complétude ou la perfection, suggérant que cet acte visait à purifier et à expier pleinement les péchés du peuple. Ce rituel se déroulait devant le rideau séparant le Lieu Saint du Saint des Saints, soulignant la sacralité de la présence divine et la gravité du péché.
Le rideau représentait une barrière entre Dieu et l'humanité, et le rituel d'asperge du sang était un moyen de combler cet écart, permettant la réconciliation et la communion continue avec Dieu. Cette pratique met en lumière l'importance de la sainteté et la nécessité de l'expiation pour maintenir une relation avec le divin. Elle rappelle la gravité du péché et les efforts nécessaires pour rechercher le pardon et la purification. Bien que les pratiques chrétiennes modernes n'incluent pas de tels rituels, les principes sous-jacents de recherche de pardon et d'aspiration à la sainteté demeurent centraux dans la foi.