Dans l'Israël ancien, l'année sabbatique était un moment significatif où la terre était laissée au repos tous les sept ans. Cette pratique était enracinée dans la croyance que la terre appartenait à Dieu et était un don pour le peuple. Après sept cycles de ces années sabbatiques, soit quarante-neuf ans, la cinquantième année était célébrée comme l'Année du Jubilé. C'était un temps profond de libération et de restauration. Pendant le Jubilé, les dettes étaient annulées, les esclaves étaient libérés et les terres étaient restituées aux familles d'origine. Cela garantissait qu'aucune famille ne serait définitivement appauvrie ou ne perdrait son héritage. L'année du Jubilé rappelait la provision de Dieu et l'importance de la justice et de l'égalité au sein de la communauté. Elle encourageait les Israélites à faire confiance à l'abondance de Dieu et à prendre soin les uns des autres, promouvant une société où chacun avait l'opportunité de repartir à zéro. Cette pratique mettait en avant les valeurs de repos, de renouvellement et d'équité, encourageant un équilibre entre le travail et le repos, et entre le gain personnel et le bien-être collectif.
En somme, l'année du Jubilé était un appel à la solidarité et à la responsabilité sociale, rappelant à chacun que la prospérité de la communauté dépendait du soin apporté à chaque individu.