Dans ce passage, Eliphaz le Thémanite s'adresse à Job en questionnant ses prétentions à la sagesse et à la compréhension. En demandant si Job est le premier homme jamais né ou s'il a été engendré avant les collines, Eliphaz utilise des questions rhétoriques pour souligner la nature ancienne et durable de la sagesse qui précède l'existence humaine. Cela rappelle les limites de la connaissance humaine et l'immensité de la création de Dieu. Eliphaz sous-entend que la souffrance de Job ne lui confère pas une perspective unique sur les voies de Dieu, et que la véritable sagesse vient de la reconnaissance de sa place dans le contexte plus large de la création.
Ce verset encourage les lecteurs à réfléchir sur la nature de la sagesse et l'importance de l'humilité. Il suggère que la sagesse n'est pas uniquement un accomplissement humain, mais fait partie d'un ordre divin qui transcende la compréhension individuelle. Cette perspective invite les croyants à faire confiance au plan supérieur de Dieu et à rechercher la sagesse par la foi et l'humilité. La nature rhétorique des questions d'Eliphaz rappelle que les êtres humains, malgré leurs expériences et leurs connaissances, ne sont pas la source ultime de la sagesse, et que la véritable compréhension vient de la reconnaissance de la souveraineté de Dieu et des mystères de Sa création.