Dans ce passage, le peuple de Juda est déterminé à poursuivre son culte de la "Reine du Ciel", une divinité païenne. Ils croient que leur prospérité passée était due à ces pratiques, qui comprenaient l'encens et les libations. Cela reflète un thème plus large de la nature humaine, où les gens attribuent souvent leur succès et leur bien-être à des rituels spécifiques, parfois même lorsque ceux-ci sont contraires à leur foi en Dieu.
Les habitants se rappellent d'une époque où ils avaient beaucoup de nourriture et étaient à l'abri du mal, reliant cette prospérité à leur culte de la Reine du Ciel. Cet état d'esprit illustre une lutte commune : la tentation de s'appuyer sur des sources de sécurité et de prospérité tangibles et immédiates plutôt que de faire confiance à la provision et à la direction à long terme de Dieu. Ce passage invite les croyants à examiner sur quoi ils placent leur confiance et encourage un retour à la fidélité envers Dieu, qui est la véritable source de toutes les bénédictions.
Ce texte sert d'avertissement sur les dangers de l'idolâtrie et souligne l'importance d'aligner ses pratiques avec sa foi. Il incite à réfléchir sur les sources de sécurité et de prospérité dans sa vie et encourage une confiance plus profonde dans les promesses de Dieu.