Dans ce passage, le prophète Ésaïe s'adresse aux dirigeants d'Égypte, en particulier aux officiels de Tsoan, une ville importante de l'Égypte ancienne. Ces dirigeants sont critiqués pour leur manque de véritable sagesse, malgré leurs positions de pouvoir et d'influence. Le verset souligne l'ironie de leur sagesse autoproclamée, qui est en réalité de la folie car elle est déconnectée de la vérité divine. Les conseillers du Pharaon, qui devraient guider la nation avec discernement, sont dépeints comme donnant des conseils qui sont dénués de sens et mal orientés.
Cela sert de leçon plus large sur les limites de la sagesse humaine lorsqu'elle n'est pas enracinée dans la compréhension divine. Cela pousse le lecteur à réfléchir aux sources de ses propres conseils et orientations, en soulignant l'importance de rechercher une sagesse qui soit en accord avec la volonté de Dieu. Le verset évoque également les dangers de l'orgueil et de l'autosuffisance, rappelant aux croyants que la véritable sagesse provient d'une reconnaissance humble de la souveraineté de Dieu et d'une ouverture à Sa guidance. Ce message est pertinent à travers toutes les époques et cultures, encourageant une dépendance à la sagesse de Dieu plutôt qu'à l'intellect humain.