Dans cette partie de l'histoire, Juda fait face à la perte de ses deux fils, Er et Onan, qui étaient tous deux mariés à Tamar. Selon la coutume du mariage lévirat, Juda est censé donner son fils Schéla à Tamar pour assurer la continuité de la lignée familiale. Cependant, Juda hésite, craignant que Schéla ne meure également. Sa décision d'envoyer Tamar chez son père est une solution temporaire, mais elle reflète aussi son refus de s'acquitter de son devoir familial. Ce moment dans le récit souligne la tension entre les obligations culturelles et les peurs personnelles. La situation de Tamar est précaire ; en tant que veuve sans enfants, son avenir est incertain et elle dépend de la promesse de Juda. Ce passage prépare le terrain pour les actions ultérieures de Tamar afin de sécuriser sa place dans la famille et de faire respecter ses droits. Il met en avant des thèmes de devoir, de peur et de lutte pour la justice au sein des dynamiques familiales, offrant un aperçu des défis auxquels les femmes étaient confrontées à l'époque biblique.
Les enjeux de la famille et les traditions culturelles sont au cœur de cette narration, illustrant les dilemmes moraux et les responsabilités qui pèsent sur chacun des personnages.