Isaac, maintenant âgé et avec une vue défaillante, ne peut pas discerner la véritable identité de son fils qui se tient devant lui. Jacob, avec l'aide de sa mère Rébecca, se déguise en Ésaü pour recevoir la bénédiction destinée à son frère aîné. En couvrant ses mains de peaux de chèvre pour imiter la peau poilue d'Ésaü, Jacob réussit à tromper son père. Ce moment est crucial car il entraîne Jacob à recevoir la bénédiction traditionnellement réservée au fils aîné. Cet acte de tromperie n'est pas seulement un drame familial, mais une étape essentielle dans le récit biblique, car il prépare le terrain pour l'accomplissement de la promesse de Dieu à Abraham à travers la lignée de Jacob.
L'histoire invite à réfléchir sur la nature des bénédictions et sur la manière dont les plans de Dieu peuvent se déployer par des moyens inattendus. Elle nous pousse également à considérer les dimensions éthiques des actions de Jacob et les conséquences qui en découlent. Malgré la tromperie, les desseins de Dieu se réalisent finalement, démontrant sa capacité à agir à travers les imperfections humaines. Ce passage encourage les croyants à faire confiance au plan global de Dieu, même lorsque les circonstances semblent défectueuses ou injustes.