Ce passage se concentre sur les registres généalogiques des prêtres qui sont revenus à Jérusalem après l'exil babylonien. Les descendants d'Hobaïa, de Koz et de Barzillai sont spécifiquement mentionnés. Barzillai est noté pour avoir épousé une fille de Barzillai le Galaadite, adoptant son nom de famille, ce qui souligne l'importance des liens familiaux et de l'héritage dans le maintien de son identité. Cette insistance sur la lignée était cruciale pour les prêtres, car leur rôle nécessitait une lignée claire et ininterrompue depuis Aaron, le frère de Moïse, afin d'assurer leur légitimité dans le service au temple.
La mention de ces familles souligne le récit plus large du retour des Israélites dans leur patrie et de leurs efforts pour restaurer leur identité religieuse et culturelle. Elle reflète la profonde connexion entre la foi, la famille et la communauté, mettant en lumière comment ces éléments étaient entrelacés dans la vie des exilés de retour. Cette restauration ne consistait pas seulement à reconstruire des structures physiques, mais aussi à rétablir les fondations spirituelles et communautaires qui définissaient le peuple d'Israël.